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Sur ce blog vous pouvez suivre mes activités en rapport avec la verticale... Vous pouvez également visionner quelques photos et les télécharger. Bonne lecture, Michel

vendredi 17 juin 2011

Séjour grandes voies Ariège

A la demande de la section adulte du club d'escalade d'Arles, j'ai été embauché pour encadrer un séjour grandes voies. Seulement les tout débutants que je devais accompagner et initier aux joies des grandes verticales étaient absents. Il est donc décidé que je parte sur une grande voie d'un niveau un peu plus difficile avec un des anciens du club.
Le choix de l'ancien se révèle être Cyril Doillon, et le choix de notre voie sur le Quié de Sinsat secteur Peppermint est Les Plaisirs de la Pierre ED inf (6c+ max et A1 ou 7b)  sur 7 longueurs.
Entraîné et relativement affuté les difficultés ne m'inquiètent pas du tout. Et ceci à tel point que je chausse mes chaussons d'échauffement à bord tout rond (à peine mieux que mes baskets). J'envisageais même de libérer la longueur d'artif annoncé à 7b.
Mais que nenni. La première longueur en 6c nous met déjà dans le bain, avec des pas de dalle en friction.
La seconde longueur en 6a pas facile pour la difficulté annoncée ne nous permet pas de nous reposer. Quant à la suivante en 7b en libre, elle nous tord les doigts, les pieds, les genoux et les coudes pire qu'un fakir qui essaierait de rentrer dans une boîte aux lettres.
J'abandonne vite fait le libre et décide de tirer sur les dégaines.
La quatrième longueur en 6c+ sera la longueur où je crois avoir arqué une verticale des plus petites que je n'ai jamais arquée...(même à Mouriès j'en ai pas arqué des comme ça).
Le final des 2 longueur de 6b+ (ressemblant plus à du 6c bien frappé) et de la dernière en 5c finira par nous achever.
Seul la descente en rappel constitue le moment de retour au calme (bien plus judicieux que la descente à pied - merci aux chaussures d'approche et de descente qui se sont décrochées de mon baudrier au sommet de la voie).
Arrivés au sol, et un peu de recherche de chaussures, nous avalons la descente qui nous sépare de la voiture.



1 commentaire:

  1. C récit épique nous laisse frémissant d'angoisse mais il manque quand même quelques descriptions de Cyrille appelant sa maman en jurant de ne plus manger de pâté si il s'en sort vivant.

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